Existe-t-il vraiment une meilleure alimentation pour l’hypothyroïdie ? Certains ajustements alimentaires peuvent vraiment faire la différence. C’est pourquoi je vous ai préparé un guide clair et pratique pour vous aider à faire les bons choix. L’objectif ? Vous donner des clés pour nourrir votre thyroïde au quotidien, tout en évitant de vous priver inutilement d’aliments qui pourraient vous être bénéfiques.
Le système hormonal, ou endocrinien, est un système de communication bien agencé et les hormones s’influencent les unes, les autres. Le cortisol (souvent appelé l’hormone du stress), l’insuline (provenant du pancréas pour la gestion du sucre) et le cycle circadien (donc la mélatonine), ont tous les trois un gros impact sur la production des hormones thyroïdiennes.
L’hypothyroïdie est définie par TSH trop haute et si votre TSH est dans la norme, on vous dira que tout va bien. Cependant, des symptômes tels que fatigue intense, prise de poids, perte de cheveux, constipation ou frilosité peuvent persister. Pourquoi ? Parce que la TSH est l’hormone de l’hypophyse qui indique à votre thyroïde quelle quantité d’hormones elle doit produire. Mais elle n’indique pas ce qu’il se passe au niveau de la thyroïde ensuite. En effet, votre thyroïde, suite à la commande via la TSH, va produire en majorité de la T4 mais ce n’est pas la forme la plus active au niveau cellulaire. La T4 doit être convertie en une forme active et cela dépend de plusieurs facteurs externes et internes. Comprendre ces influences est essentiel pour mieux soutenir votre métabolisme et votre santé thyroïdienne.
Ce stress, bien qu’invisible, orchestre une véritable symphonie chimique dans votre corps. En quelques secondes, votre cerveau envoie un signal d’alerte à l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, une chaîne complexe qui libère du cortisol, l’hormone du stress. Cette réponse naturelle est conçue pour vous protéger en cas de danger. Mais les « dangers » que nous ressentons dans notre monde moderne s’accumulent et ne se terminent presque jamais. Il y a toujours à faire des choses pour hier et à penser à des milliers de choses.
Quand on s’intéresse aux troubles hormonaux, comme les douleurs menstruelles, le syndrome prémenstruel ou les cycles menstruels irréguliers, il est indispensable de prendre en compte l’activité du foie. C’est le cas aussi pour les maladies reliées aux hormones comme l’endométriose, le syndrome des ovaires polykystiques ou les maladies de la thyroïde (y compris la maladie d’Hashimoto). En effet, cet organe polyvalent joue un rôle crucial dans l’équilibre de nos hormones et notre bien-être général.
La candidose chronique est une infection généralisée d’un champignon, le candida albicans. Le candida est présent à l’état normal chez les humains et il ne pose pas de problème sauf quand il se développe trop. À ce moment-là, il peut prendre différentes formes et il va générer des inconforts divers. Comme il s’infiltre partout, il peut engendrer des mycoses buccales, vaginales, sur la peau ou les ongles. Mais les signes ne s’arrêtent pas là et peuvent affecter le système digestif mais aussi le système nerveux.
La gliadine contenue dans le gluten entraine le relâchement de zonuline. Chaque fois que du gluten est consommé, la zonuline va être sécrétée et donc elle va être produite en grande quantité, parce qu’il y a du gluten dans beaucoup d’aliments, allant du pain jusqu’à certaines sauces…Et donc, la barrière intestinale va être moins étanche, laissant passer dans le sang ce qui ne devrait pas l’être. À partir de là, le système immunitaire va réagir et se défendre (inflammation, libération de cortisol…)
Il existe environ 1000 produits chimiques classés comme perturbateurs endocriniens. On les retrouve dans les médicaments, les plastiques, les pesticides et insecticides, les détergents, les tissus, les cosmétiques…bref, partout! Ils sont plus ou moins toxiques selon leur nature et difficiles à éliminer. Solubles dans les gras, ils ont tendance à s’accumuler dans les cellules graisseuses et le cerveau. En effet, ils peuvent passer diverses membranes biologiques et la barrière hémato-encéphalique. Ils peuvent aussi perturber les différents axes de communication entre l’hypothalamus, la thyroïde, les surrénales et les gonades (ovaires et testicules).
La thyroïde est une glande située à la base du cou. On lui donne parfois le nom de « chef d’orchestre de l’organisme ». Et avec raison! Les hormones qu’elle libère interviennent dans une multitude de fonctions : la régulation du métabolisme, les fonctions cardiaques, digestives, musculaires, dans la santé osseuse, la santé des téguments (peau, cheveux, ongles) ou encore dans le développement du cerveau. En clair, un débalancement de ses fonctions peut causer bon nombre de désagréments.
